Poursuivons aujourd’hui notre voyage dans le monde du contrôle de gestion.
Mettre en place un système de contrôle de gestion implique dès lors de mettre en œuvre des actions correctives voire coercitives. Parmi les plus courantes et les plus efficaces, nous pouvons citer les 5 actions suivantes :
1 Les restrictions d’appel : Cette méthode a été fort utilisée pendant des années. Il s’agit, à travers les fonctionnalités de l’autocommutateur ou des services opérateurs, de restreindre les usages par utilisateur ou plutôt par profil d’utilisateurs. Aujourd’hui, l’évolution des grilles tarifaires ainsi que la baisse des coûts conduit à envisager les restrictions plutôt dans le cadre d’attitudes malveillantes et pour les communications dites spéciales (N° surtaxés) ou internationales
2 Le palmarès des grosses factures : Dans ce cas, il s’agit de stigmatiser les « mauvais élèves » en pointant les plus fortes consommations soit par type de communication ou au global, le tout à l’échelle de la société ou par type d’utilisateurs
3 La refacturation : la refacturation interne est un moyen de responsabiliser un établissement, un site ou un service pour faire entrer les utilisateurs et leurs décideurs en vigilance par rapport à leurs dépenses. Il convient dans ce cas de disposer d’un outil permettant de répartir analytiquement et factuellement les dépenses.
4 Les chartes de bonnes pratiques : ici, nous nous trouvons dans la sensibilisation et l’engagement des utilisateurs. Quant les usages ne dépassent pas une certaine limite que vous estimez tolérable, c’est une bonne solution.
5 La communication interne : Un cran en-dessous de la charte, qui constitue une convention formelle, la sensibilisation peut passer par la communication interne (e-mailing par ex.)
A bientôt pour de nouvelles aventures au pays de la maîtrise !
(source : « La maîtrise des budgets télécoms » – CRESTEL)