La loi « anti-Amazon » a été définitivement adoptée

Jeudi 26 Juin, le Parlement a définitivement adopté, après un ultime vote à l’unanimité du Sénat, le texte sur le prix des livres sur Internet, dit « anti-Amazon », interdisant le cumul de la gratuité des frais de port et d’un rabais de 5 %.

Ce texte, à l’initiative de l’UMP, a pour objectif d’empêcher les opérateurs en ligne tels qu’Amazon (géant américain) de bloquer le réseau des libraires qui tentent avec difficultés de les concurrencer. « Nous le vérifions une fois de plus, les lois sur l’économie du livre font toujours consensus, pour ne pas dire l’unanimité », s’est félicitée la ministre de la culture, Aurélie Filippetti. « C’est le signe de l’attachement profond de la nation au livre, de l’idée que la France se fait d’elle-même, de son histoire et de son avenir ».

Suite à l’adoption du texte le 20 Février par l’Assemblée, le Sénat a pu procéder à un vote conforme. Les députés avaient alors adopté la version déjà votée en première lecture début Janvier par le Sénat. Ceci devrait permettre de conclure le processus législatif.

Cependant les lois européennes prévoient qu’un tel texte constituant une règle technique, soit notifié à la Commission européenne une fois qu’il est stabilisé et cela trois mois avant son adoption définitive pour que cette dernière ait le temps d’éventuellement formuler des observations si elle juge que cela crée « des barrières commerciales injustifiées entre Etats membres ».

Or le gouvernement n’a notifié ce texte à Bruxelles que le 16 janvier, après son adoption au Sénat. Selon les termes de la jurisprudence de la Cour européenne, le non-respect de cette période dite de statu quo entrainerait normalement l’inapplicabilité de ce texte. Le gouvernement avait donc fait voter à l’Assemblée un amendement modifiant très légèrement le texte, ce qui a entraîné automatiquement une seconde lecture au Sénat.

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Quelles nouveautés annoncées par Apple au WWDC : iOS 8, Yosemite…

Le groupe américain Apple ouvrait lundi 2 juin à San Francisco sa traditionnelle Worldwide Developers Conference (WWDC), une conférence annuelle dédiée aux développeurs d’applications, où la société dévoile chaque année ses nouveautés. Voici les principales annonces qui ont été faites :

•    « Yosemite » (non du parc national californien) : le nouveau système d’exploitation des ordinateurs Mac. Son design a été modernisé et il sera possible d’utiliser sa barre de recherche pour trouver du contenu situé sur l’ordinateur mais aussi sur Internet.

•    iOS 8 (normalement disponible à l’automne) : le nouveau système d’exploitation mobile d’Apple qui renouvelle principalement le fonctionnement des notifications. On pourra désormais consulter une notification du calendrier, poster un statut Facebook, ou répondre à un message directement dans la pop-up s’affichant sur l’écran sans avoir à quitter l’application en cours d’utilisation.

•    Avec iOS 8, l’application Messages donnera de nouvelles options aux discussions de groupes, telles que la possibilité de les nommer (sur le modèle de Whatsapp), de les rendre silencieuses, ou d’afficher la localisation des membres de cette discussion sur une carte. Le clavier a été muni d’un système de suggestion du mot suivant, adapté à l’interlocuteur concerné.

•    Avec iOS 8 arriveront également de nouveaux logiciels et espaces dédiés, permettant de centraliser les informations sur son état de santé (« HealthKit ») ou pour gérer les serrures, systèmes de sécurité et autres équipements connectés de la maison (« HomeKit »). HealthKit a été présenté comme un outil pour stocker de manière sécurisée les données collectées par des bracelets qui surveillent l’activité ou le sommeil de leur propriétaire, et éventuellement envoyer des alertes au médecin en cas de problème.

•    L’iCloud drive viendra concurrencer les services type Dropbox ou Google Drive, en permettant à ses utilisateurs de stocker des documents en ligne et d’y accéder via différents appareils. La fonction « Mail Drop » permettra d’envoyer jusqu’à 5 Go de documents et le navigateur Safari a été rafraîchi pour notamment gagner en rapidité.

•    Le système « Handoff » assurera une continuité dans l’utilisation de plusieurs appareils Apple qui se reconnaîtront et se synchroniseront. Ainsi, un utilisateur pourra débuter la rédaction d’un courriel sur iPhone et le poursuivre sur Mac ou iPad, voire même répondre à un appel destiné à un iPhone depuis un Mac.

•    Pour les développeurs d’applications iOS, Apple a annoncé l’arrivée d’un nouveau langage de programmation, appelé Swift, dont le but est de remplacer Objective-C.

Même si les innovations présentées n’ont rien de révolutionnaire, elles fournissent un choix de « petites fonctionnalités adaptées aux nouveaux standards liés à l’essor des smartphones » comme l’explique Axel Droin, senior manager au sein du cabinet Eleven. Ces fonctionnalités sont pour beaucoup déjà disponibles ailleurs, mais la force d’Apple est de très bien les intégrer entre elles, souligne-t-il. « Le système iOS 8 fonctionne sans couture, et c’est très malin de la part d’Apple.»

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La start-up française Capptain intègre Azure après son rachat par Microsoft

Microsoft a confirmé le rachat de Capptain, pour un montant encore inconnu. La solution Saas de cette entreprise française, dédiée au Mobile Marketing Relationship, sera prochainement intégrée à l’univers de services professionnels de la plateforme cloud Azure. 

Capptain est une société française, créée en 2008, spécialisée dans l’analytique et le marketing mobile. Elle propose une solution SaaS aidant à « travailler sur le comportement et la rétention utilisateur » en temps réel. Ces outils permettent aux clients de la start up d’analyser l’impact de leurs campagnes mobiles sur les consommateurs et d’envoyer des notifications Push.

L’entreprise française était en relation avec Microsoft depuis 2013, dans le cadre d’un accord de partenariat technologique. Cela s’est désormais concrétisé puisque l’éditeur a officialisé l’acquisition de Capptain sur le blog de la plateforme cloud Azure au travers de de cette publication : « Capptain apportera un nouvel élément vital pour le développement d’applications mobiles […] Avec la solution de Capptain, les entreprises peuvent analyser la clientèle et le comportement des employés en temps réel, et de répondre en poussant des messages ciblés, des annonces, des informations ou des offres », annonce Omar Khan, Product Unit Manager chez Microsoft.

Quant à l’équipe de Capptain, elle se dit « enthousiaste à l’idée de rejoindre l’équipe Microsoft Azure, et ainsi de faire encore plus évoluer votre solution favorite de Mobile Relationship Management ».

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Asus dévoile un portable/tablette/smartphone

Le Transformer Book V fonctionne sous Windows 8.1 et le smartphone sous Android. Aucune information concernant son prix et sa disponibilité n’a encore été donnée.

A l’occasion du Computex, Asus a présenté une large série de nouveautés parmi lesquelles le Transformer Book V, un portable/tablette sous Windows comprenant un téléphone Android détachable.

Cet appareil hybride comprend donc un portable/tablette doté d’un écran 12,5 pouces haute définition, 4 Go de RAM, jusqu’à 128 Go de mémoire flash ainsi qu’un disque dur 7mm pouvant contenir jusqu’à 1 To de données.

Quant au téléphone, il s’agit d’un modèle assez classique disposant d’un écran de 5 pouces, fonctionnant sous processeur Intel Atom 64 bits contenant 2 Go de RAM, 64 Go de stockage, un appareil photo 8Mégapixels en face arrière et 2Mpixels en face avant.

Normalement, l’échange des données entre le portable fonctionnant sous Windows 8.1 et le téléphone sous Android s’effectuerait sans difficulté particulière à l’instar de ce qui se passe lorsque l’on connecte un périphérique Android sur un autre périphérique Windows 8.

L’intérêt est de pouvoir disposer de 5 modes de fonctionnement pour les 2 appareils : tablette Windows, portable Windows, smartphone Android, tablette Android et portable Android. En effet, lorsque le téléphone est attaché au portable, l’interface Android est affichée au sein de Windows 8 et  il est également possible de la faire fonctionner en plein écran.

Cependant, le matériel présenté lors du Computex l’a été sous une glace sans aucune démonstration sur le fonctionnement de l’appareil. On peut donc supposer qu’il s’agit d’un prototype et que ce produit n’est pas prêt d’être disponible sur le marché.

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Qui sont les gagnants du blocage publicitaire sur Internet ?

Au début de l’année 2013, Free jette un pavé dans la mare en annonçant le blocage automatique des publicités Google pour l’ensemble de ses clients, à l’occasion d’une mise à jour de sa Freebox Révolution. Cette information est le point de départ d’une polémique : le « FreeAdGate ». Quelques semaines plus tard, c’est Microsoft qui intègre par défaut une fonction similaire dans son navigateur IE 10.

Le blocage publicitaire pour un écosystème d’Internet ne rime-il pas avec la mort de l’accessibilité gratuite des contenus ?

L’écosystème du web est aujourd’hui majoritairement bâti sur la gratuité. Il repose sur un « business model » simple où les annonceurs couvrent l’essentiel des coûts de production d’un service mis à la disposition des internautes, mobinautes ou tablonautes. Le media attire les lecteurs ou vidéonautes avec des contenus attractifs ou informatifs en libre accès et vendent de l’espace publicitaire à des annonceurs. En d’autres termes, la publicité finance une grande majorité des contenus auxquels vous avez accès.

La question est donc ouverte. Si certains s’élèvent contre la publicité sur leurs écrans et font l’éloge du BO NOT TRACK, sont-ils pour autant prêts à payer l’accès aux contenus ? Le public est-il disposé à mettre la main au portefeuille pour visionner des vidéos sur Youtube ou lire des articles sur ses sites d’informations favoris ?

Donc à qui profiter vraiment le blocage publicitaire ? De nombreux analystes ont jugé la prise de position de Free comme plus stratégique qu’éthique. L’objectif n’était pas d’offrir une meilleure « expérience de navigation » à ses abonnés, mais plutôt de faire pression sur Google pour obtenir un accord d’échange de trafic payant, comme Orange a pu négocier dans le passé.

Si les éditeurs de navigateurs souhaitent s’octroyer le droit de réguler certains contenus, le but peut aussi sembler purement commercial, pour répondre aux attentes d’une partie des internautes. Cette politique marketing permet de redorer leur blason en adoptant une posture attractive pour les publiphobes.

La publicité sur le web a profondément impacté l’écosystème internet et permis l’avènement des contenus gratuits : de nombreux acteurs du net ne vivent qu’à travers ce modèle. Certes, certains formats intrusifs et mal ciblés peuvent en partie expliquer le refus d’un certain public d’être exposé à la publicité.

Par ailleurs, les modèles payants, à l’image de la presse écrite ou de la télévision et la radio financés par la redevance, n’excluent pas pour autant la publicité…

Enfin, Internet se veut par nature participatif, permettant à chacun de créer ses chaînes TV ou ses blogs. Mais ces opportunités de prise de parole et de diffusion de savoir et d’opinions n’existent que parce qu’il existe un financement en amont.

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Arrêt Google : obligation de suppression de données à caractère personnel par la Cour européenne de justice

Depuis le 13 Mai 2014, tous les feux sont au rouge chez les exploitants de moteurs de recherche et de réseaux sociaux américains. En cause, une décision rendue par la Cour de justice européenne. La Cour les soumet aux législations nationales européennes sur la protection des données dans les Etats membres où ils disposent d’un établissement (filiale ou succursale), et qualifie Google de responsable du traitement des données personnelles.

Dans cette affaire, la Cour de justice de l’Union européenne devait se prononcer sur une question préjudicielle qui portait sur un litige opposant Google Spain SL et Google Inc. à l’agence de protection de données espagnoles et un internaute, ressortissant espagnol.

Cet internaute, domicilié en Espagne demandait qu’il soit ordonné à Google Spain ou Google Inc. De supprimer ou d’occulter ses données personnelles afin qu’elles cessent d’apparaître dans les résultats de recherche car celles-ci lui porter préjudices de part ces antécédents.

En effet, lorsqu’il introduisait son nom dans le moteur de recherche du groupe Google, il obtenait des liens vers un quotidien espagnol, sur lequel figurait une annonce pour une vente aux enchères immobilières liées à une saisie pratiquée en recouvrement de dettes de sécurité sociale dont il avait fait l’objet plusieurs années auparavant.

La Cour devait se prononcer sur la question de savoir si l’activité d’un moteur de recherche en tant que fournisseur de contenus doit être qualifiée de « traitement de données à caractère personnel » au sens de la directive 95/46/CE, lorsque ces informations contiennent des données à caractère personnel.

Ainsi, le 13 Mai 2014, Google, exploitant du moteur de recherche, doit être considéré comme responsable des traitements des données personnelles opérés dans son activité de moteur de recherche, tant la première diffusion de données personnelles en ligne sur une page web d’un tiers, que leur indexation, stockage et mise à disposition par un moteur de recherche. Par conséquent, Google doit veiller à ce que ces traitements répondent aux exigences de la directive 95/46/CE.

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L’évolution du droit européen sur la protection des données personnelles

Le droit européen est en constante évolution concernant les données personnelles. En effet la protection et la suppression de ces données sur internet nécessitent une adaptation régulière.

Les données à caractère personnel sont définies comme « toute information relative à une personne physique identifiée, directement ou indirectement, par référence (…) à un ou plusieurs éléments qui lui sont propres. ». Il s’agit par exemple du prénom et du nom patronyme d’une personne, de son numéro de téléphone, de son adresse email ou encore de adresse postale.

Trois directives européennes régissent ce domaine.

La directive 95/46/CE du 24 Octobre 1995 :

Cette directive est le texte de référence, au niveau européen, en matière de protection des données à caractère personnel surtout pour la protection du droit à la vie privée.

Elle met en place un cadre réglementaire visant à établir un équilibre entre un niveau élevé de protection de la vie privée des personnes et la libre circulation des données à caractère personnel au sein de l’Union européenne (UE). Pour cela, elle fixe des limites strictes à la collecte et à l’utilisation des données à caractère personnel, et demande la création, dans chaque Etat membre, d’un organisme national indépendant chargé de la protection de ces données, la CNIL en France.

La directive 2002/58/CE du 12 Juillet 2002 :

Cette directive précise et complète la directive 95/46/CE notamment sur la sécurité du traitement des données à caractère personnel, sur la protection de la vie privée dans le secteur des communications électroniques et sur la confidentialité des communications et des données relatives au trafic dans l’UE.

La directive 2006/24 :

Le 21 Septembre 2005, la Commission a présenté une analyse d’impact des options politiques relatives à des règles concernant la conservation des données relatives au trafic (« analyse d’impact »). Cette analyse a servi de base à l’élaboration de la proposition de directive du Parlement européen et du Conseil sur la conservation de données traitées dans le cadre de la fourniture de services de communications électroniques accessibles au public, ce qui a abouti à l’adoption de la directive 2006/24.

Cependant par un arrêt du 8 Avril 2014, la Cour européenne a déclaré la directive 95/46/CE invalide de manière rétroactive.

Tout d’abord, selon elle, les données à conserver permettent de savoir avec quelle personne et par quel moyen un abonné ou un utilisateur inscrit a communiqué, de déterminer le temps de la communication ainsi que l’endroit à partir duquel celle-ci a eu lieu et de connaître la fréquence des communications de l’abonné ou de l’utilisateur inscrit avec certaines personnes pendant une période donnée.

Ces données sont susceptibles de fournir des indications très précises sur la vie privée des personnes comme les habitudes de la vie quotidienne, les lieux de séjour, les déplacements, les activités, les relations sociales et les milieux sociaux…

La Cour estime qu’en imposant la conservation de ces données et en permettant l’accès aux autorités nationales compétentes, la directive s’immisce de manière particulièrement grave dans les droits fondamentaux au respect de la vie privée et à la protection des données à caractère personnel. Notamment du fait que la conservation et l’utilisation de ces données soient effectuées sans que l’abonnée ou l’utilisateur en soit informé.

Cependant, la Cour constate que la conservation des données imposée par la directive n’est pas de nature à porter atteinte au contenu essentiel des droits fondamentaux au respect de la vie privée et à la protection des données personnelles. Mais même si cette conservation peut être considérée comme apte à réaliser l’objectif poursuivi par la directive, « l’ingérence vaste et particulièrement grave de cette directive dans les droits fondamentaux en cause n’est pas suffisamment encadrée afin de garantir que cette ingérence soit effectivement limitée au strict nécessaire ».

La directive couvre de façon générale l’ensemble des individus, des moyens de communication électronique et des données relatives au trafic sans aucune différenciation, limitation ou exception en fonction de l’objectif de lutte contre les infractions graves.

Concernant la durée de conservation des données, la directive impose une durée de 6 mois au minimum et de 24 mois au maximum sans distinction particulière entre les catégories de données.

Enfin, la directive ne prévoit pas de garanties suffisantes permettant d’assurer une protection efficace de ces données contre les risques d’abus ou contre l’accès et l’utilisation illicites de ces données et n’impose pas une conservation des données sur le territoire de l’Union.

Ces arguments ont été récemment utilisés dans l’arrêt Google rendu le 13 Mai 2014 par la Cour européenne de justice.

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Licenciement justifié pour trop de connexions personnelles pendant ces heures de travail

Par un arrêt du 13 juin 2013, la cour d’appel de Pau a confirmé le licenciement d’une employée dont l’usage personnel de l’internet nuisait à la bonne exécution de son travail. Cette dernière se connectait plusieurs fois par jour, durant son temps de travail et à partir de son poste informatique, à un site de lingerie, sur lequel elle se livrait à une activité commerciale, mais aussi à des sites de rencontres, à des réseaux sociaux tels que Facebook et àsa messagerie personnelle. Les nombreuses connexions personnelles avaient été effectuées à une période pendant laquelle la salariée avait commis un certain nombre d’erreurs ou de négligences dans son travail. Employée d’une société d’intérim depuis huit ans en tant que chargée de recrutement, elle avait notamment procédé à des déclarations préalables à l’embauche tardives et avait établi certains contrats de travail hors délai. Ce n’est pas simplement l’usage quotidien de l’internet à des fins personnelles et l’activité commerciale en ligne qui a été sanctionné mais le fait que ces connexions conséquentes démontraient que la salariée ne pouvait se livrer à son travail à l’agence.

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L’IPO confidentielle de Twitter

Le réseau social Twitter a annoncé le 12 Septembre 2013 son projet d’entrer en bourse, qui s’annonce comme l’opération boursière la plus attendue depuis celle de Facebook, via un tweet de Jack Dorsey, cofondateur du site de microblogging, sur son compte officiel @twitter : « Nous avons soumis de façon confidentielle un formulaire S-1 à la SEC en vue d’une introduction en Bourse ».

Depuis l’introduction en Bourse de Facebook, celle de Twitter, créé il y a sept ans, est la plus attendue de la Silicon Valley.

L’entreprise a choisi de lancer une procédure confidentielle grâce à une nouvelle loi américaine visant à alléger la réglementation pesant sur les sociétés en croissance avant leur entrée en bourse et au cours de leurs premières années de cotation. Cette disposition dispense les entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires annuel inférieur à 1 milliard de dollars de publier des informations financières jusqu’à 21 jours avant le début du « roadshow », la tournée pendant laquelle banquiers et dirigeants font l’article des futurs titres auprès des investisseurs institutionnels. On ne devrait donc avoir que peu d’informations financières.

Ces derniers mois le réseau social s’est préparé à son lancement boursier en se dotant notamment des capacités pour monétiser son site. L’entreprise a ainsi grandi avec ses acquisitions, Tweetdeck, MoPub, Trendrr… Selon des analystes, la société pourrait être valorisée à 10 milliards de dollars.

Né en 2006, Twitter revendique 200 millions d’utilisateurs qui envoient plus de 400 millions de tweets par jour. Il est devenu un moyen de communication incontournable dans les affaires avec notamment les autorités boursières qui permettent aux sociétés cotées d’y publier directement leurs messages aux investisseurs. Les hommes et femmes politiques s’y adressent à leurs élus, à commencer par le président américain Barack Obama, qui avec 36,5 millions de « followers » est l’un des comptes les plus suivis du monde, derrière ceux des chanteurs Justin Bieber, Katy Perry et Lady Gaga.

Mais quand on se souvient de l’entrée en Bourse de Facebook, cette opération sera un vrai défi pour Twitter. En effet, en mai 2012, l’action Facebook cotait 38 dollars mais elle s’était rapidement effondrée sous la barre des 20 dollars. Il a fallu attendre la fin juillet 2013 pour qu’elle retrouve son prix d’introduction. Depuis, elle progresse : hier, elle valait 45 dollars.

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Quelques points de repères… ou grandes masses !

Il est important en tant qu’acteur des communications électroniques, d’avoir en têtequelques grandes masses. Nous vous proposons quelques chiffres

Le volume d’affaires est relativement stable au global, même si des mouvements forts s’opèrent au sein de ce portefeuille.

(source : CRESTEL)

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